Quel montant du capital social pour une création de société ?

montant du capital social pour une création

Quel montant du capital social pour une création de société ?

Quel est le montant du capital nécessaire pour la création de votre société ?

Depuis plusieurs années, 1 euro est suffisant pour le montant du capital social. Cependant ce montant n’est pas raisonnable. Oubliez cette possibilité, voici les solutions pour déterminer le bon montant du capital social de votre société.

Le montant du capital génère ou pas de la confiance

Vos partenaires banquiers, fournisseurs ou clients assimilent le capital social à une notion de sécurité. Il y aurait donc un parallèle entre le montant du capital et l’implication personnelle du dirigeant dans ses affaires. Si une personne investit 100 000 €, elle serait davantage impliquée dans sa société par rapport à un autre dirigeant dont son capital ne serait que de 1000 €. Ce n’est pas une affirmation mais elle est nécessairement partagée dans le milieu des affaires. De fait, un capital social très faible associée à une création générera des complexités à donner confiance aux autres professionnels. De fait, attendez vous à des demandes de garanties supplémentaires de la part des banques (cautions personnelles) ou encore des délais de paiement réduits de la part des fournisseurs (paiement cash).

Pour conclure sur cette situation, interrogez vous pour savoir si le montant du capital risque d’être un frein au développement de vos affaires. Vos clients, vos fournisseurs vont-ils y prêter attention ? 

Le capital, l’étape nécessaire pour un financement

Tout d’abord le capital est une source de financement. De façon complémentaire, l’emprunt l’est également. Si vous avez des besoins en financement extérieur supplémentaire, vous allez vous orienter vers les banquiers. Ceux ci exigeront de ne pas être les seuls à apporter de l’argent. Ils attendront de votre part un minimum allant de à ¼ ou à ⅓ du financement total.

De fait, évaluez le montant de vos investissements, le besoin en fonds de roulement à travers un prévisionnel. Si votre projet manque d’argent, vous risquez de ne pas obtenir d’emprunt. Et même si vous l’obtenez, vous devrez apporter plus de garanties et de caution supplémentaire. Dans tous les cas, le compte courant d’associé sera bloqué.

 

Le capital, pour gagner de l’argent

Gagnez de l’argent avec la fiscalité

Bon, soyons honnêtes, obtenir une réduction de ses impôts ne constitue pas la première motivation d’un dirigeant pour augmenter le capital. Mais c’est toujours bon à prendre. L’incitation est de 18% sur le montant du capital apporté. Le législateur a prévu néanmoins des conditions particulières. Cela fonctionne également pour l’ISF.

Ces éléments peuvent  avoir plus ou moins d’importance selon la situation patrimoniale des apporteurs de capitaux. Attention toutefois, comme souvent en fiscalité, ces avantages sont plafonnés.

Economisez de l’argent pour vos futures augmentations de capital

Si vous trouvez que votre capital est trop faible, vous serez tenté de l’augmenter. Des coûts supplémentaires vont naitre : au moins 1.000 euros de frais. En effet, lorsque votre capital est fixe, chaque changement entraîne une modification des statuts accompagnée d’une multitude de documents à remplir. 

Peut on faire autrement ? Et bien oui avec le capital variable. Il suffit de le prévoir dans vos statuts d’origine ou à la prochaine modifications de vos statuts.

Vous aurez à prévoir un capital variable avec un montant plancher un montant plafond. C’est tout. 

Le capital, pour éviter la sous-capitalisation

Le danger de toute nouvelle création est de se retrouver en perte la première année. Donc si vous ne souhaitez pas vous retrouver dans une situation de sous-capitalisation, suivez ces conseils.

Tout d’abord, arrangez vous que le premier exercice de votre société soit supérieur à 12 mois. Vous aurez ainsi plus de chance à lancer votre activité et compenser les frais de départ.

Ensuite, prévoyez un capital suffisant pour compenser la perte. En effet, lorsque vous avez un capital de 1€, une perte de plus de 50 centimes la première année va vous imposer la réunion d’une assemblée générale pour prévoir la reconstitution des capitaux propres dans les 2 ans ou à défaut sa dissolution. Un formalisme long et très coûteux !